• La livre tournois était une monnaie de compte utilisée en France sous l'Ancien Régime.

     

    Il s'agissait d'une monnaie de référence, utilisée pour pouvoir convertir des sommes dans une même unité, à une époque où une multitude de valeurs était en circulation. Elle servait à homogénéiser les opérations financières, et elle était bien distincte de la monnaie avec laquelle ces opérations étaient matériellement effectuées.

     

    Sources : Wikipédia


  • Les maisons fortes apparaissent couramment au XIIe siècle et au XIIIe siècle. Elles sont souvent situées aux abords des bourgs, le long de routes principales ou à la frontière d’une grande seigneurie. Elles appartiennent à des cadets, à des parents ou à des alliés de grandes familles seigneuriales.
    N'ayant pas de droits territoriaux dans la structure féodale, les occupants de ces maisons fortes jouissent souvent de droits économiques d'où leur positionnement près des gués et des passages, des moulins et des centres de production artisanale.
    Elles sont aussi le siège de châtellenies et sont occupées par des châtelains.
    D'un point de vue défensif, elles doivent pouvoir résister quelques heures contre une petite troupe.

    Sources : Wikipédia


  • Le marguillier (du latin matricularis, qui tient un registre) avait, dans chaque paroisse, la charge du registre des personnes qui recevaient les aumônes de l'Église. Il servait d'aide au sacristain, nommait et révoquait les chantres, les bedeaux... Ce n'est pas une profession mais une charge.

     

    Un marguillier est un laïc, membre du conseil de fabrique, chargé de l'administration des biens de la paroisse (terres, locations de terres, écoles, rentes et impôts), de veiller à l'entretien des locaux, de tenir le registre de la paroisse et de préparer les affaires qui doivent être portées au conseil. Les membres de ce conseil sont au nombre de trois : un président, un trésorier, un secrétaire.

     

    Chaque année, le conseil de fabrique procédait à l'élection de deux d'entre eux. Le plus ancien était sortant et ne pouvait se représenter.

     

    Sources : Wikipédia


  • A l´époque carolingienne et pendant le haut Moyen Âge, le titre de marquis correspond à un commandement militaire, sur une région frontalière (dite marche ou marquisat). Le marquis — marchensis en bas latin, Markgraf en ancien allemand, de Mark, la frontière, et Graf, le comte, — est un comte doté de pouvoirs militaires lui permettant de lever le contingent de l’armée sans en avoir reçu l’ordre du souverain. Cette extension de l’autorité comtale se justifie par le fait qu’il s’agit d’un comté situé à la frontière du royaume et donc particulièrement exposé, et qu’en cas d’invasion, une réaction militaire rapide doit être possible. C’est également cette autorité accrue qui permettra au marquis de prétendre avoir un rang hiérarchique supérieur à celui de comte, mais inférieur à celui de duc, puisque celui-ci exerce, au nom du souverain, une autorité militaire et judiciaire sur plusieurs comtés.
    Sous l'Ancien Régime, il n'y a dans les faits pas de hiérarchie entre les titres nobiliaires, sauf pour ceux de duc et de prince du sang.
    À partir de la période moderne, marquis devient un titre de noblesse associé à un fief d'une certaine importance et octroyé par des lettres patentes du roi. Il est classé à partir du XIXe siècle dans la hiérarchie avant celui de comte et après celui de duc.

    Sous l’Ancien Régime, le titre de marquis, dénué de ses fonctions militaires, étant devenu un titre de noblesse comme les autres, il put être attribué à des femmes. Louis XIV et Louis XV notamment, eurent pour habitude d'anoblir leurs maîtresses en leur décernant le titre de marquise. Très nombreuses à Versailles, les marquises étaient les dames de cour par excellence. On peut citer les plus cèlèbres d'entre elles, la marquise de Pompadour, la marquise de Montespan et la marquise de Maintenon.

    Au XIXe siècle, sous la Restauration, le titre de marquis est encore plus prisé, car il est gage de "vraie noblesse" (noblesse d'Ancien Régime, par rapport à celle d'Empire, considérée comme moins légitime). En effet, Napoléon Ier lorsqu'il institue la noblesse d'Empire ne crée pas de marquis.

    Sources : Wikipédia


  • Une meurtrière (ou archère, archière, raière ainsi qu’arbalétrière après l'invention de l'arbalète) est une ouverture pratiquée dans une muraille défensive pour permettre l'observation et l'envoi de projectiles.

    Au temps de la Gaule romaine.

    Pendant la période gallo-romaine, les fortifications permanentes ne se défendaient que par leur sommet. Les courtines et les tours étaient pleines à la base et n'opposaient aux attaques que l'épaisseur de leur construction. Mais lorsque les armes de jet, maniables, se furent perfectionnées et eurent acquis une portée plus longue et plus sûre, on ne se borna plus, pour défendre les approches d'une place forte, à couronner les parapets de crénelages ; on perça des ouvertures à la base des courtines et aux différents étages des tours.

    Moyen Age.

    Ces ouvertures apparaissent dans les fortifications du commencement du XIIe siècle : assez rares alors, elles se multiplient pendant le XIIIe siècle, participant aux moyens de défense. Vers le milieu du XIVe siècle, ces ouvertures deviennent de plus en plus rares dans les parties inférieures de défense et se multiplient à leur sommet ; elles ne reparaissent qu'au moment où l'artillerie à feu remplace les anciens engins de défense.

    Ces meurtrières, ou archères, percées au niveau du sol intérieur des remparts et des planchers des tours, permettaient non seulement de lancer des traits d'arbalète ou des flèches, mais aussi de voir, sans se découvrir, les travaux que les assiégeants pouvaient tenter pour battre ou saper les ouvrages.

    Si au Moyen Âge elles étaient très étroites et verticales pour permettre le tir à l'arc sur les assaillants sans s'exposer, leurs forme et dimension n'ont cessé d'évoluer en même temps que l'armement défensif. Ainsi, l'ouverture verticale a reçu une entaille horizontale pour permettre un tir selon un angle horizontal plus important.

    Avec l'apparition des armes à feu, on remplace progressivement les meurtrières par des canonnières, afin de tirer avec les premières bombardes à main ou couleuvrines.

    Epoque moderne.

    Dans les blockhaus modernes, les meurtrières peuvent avoir la forme de larges ouvertures horizontales afin de permettre le tir avec des armes lourdes, couvrant un large angle de terrain.

    Sources & photos : Wikipédia