• Vue aérienne du puy de Côme

    Le puy de Côme est un volcan de la chaîne des Puys, dans le Massif central. Il culmine à 1 252 m.

    Les pentes de cet ancien volcan de type strombolien sont couvertes de plantations de bois bien alignées, qui le font reconnaître de loin. C'est un cône basaltique presque parfait. Il a, comme le puy de Pariou, deux cratères emboîtés avec pratiquement le même axe. Son volume est d'environ 190 millions de mètres cubes. Ses coulées de lave, appelées cheires, sont les plus importantes de toute la chaîne volcanique. Sa lave est descendue jusqu'à la ville de Pontgibaud et la rivière la Sioule, affluent de la rive gauche de l'Allier, l'obligeant à se créer un nouveau lit. Les coulées du puy de Côme se superposant au fil des éruptions successives, atteignent une épaisseur de 130 m mesurés lors d'un sondage effectué à 1,5 km du volcan.


    Le puy de Côme à gauche et le Grand Suchet à droite

    Sources & photos : Wikipédia


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  • Vue du cratère du puy Pariou, on aperçoit le puy de Côme à l'arrière plan

    Le puy Pariou est un volcan de la chaîne des Puys, dans le Massif central, culminant à 1 209 mètres.

    Il a une forme typique de volcan de type strombolien et son cratère est formé par deux cratères emboîtés. Le cratère central, formant un cercle presque parfait, atteint 97 m de profondeur. Les deux cratères ne sont pas dans le même axe, contrairement à ceux du puy de Côme. On compare souvent le Pariou au Vésuve (toutes proportions gardées), avec son cône récent surmonté d'une Somma. Ses coulées de basalte dans un premier temps ont été suivies par de la lave d'une autre nature : la trachyandésite. La cheire du puy Pariou est inculte, elle est parsemée de feuillus, de genévriers, et d'une herbe très fine et rase.


    Le puy Pariou vu depuis le sud


    Vue générale du puy Pariou au centre et au premier plan

    Sources & photos : Wikipédia


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  • Le Livradois est une région géographique composée d'un massif montagneux et d'une plaine situé en Auvergne entre la Limagne d'Issoire et les monts du Forez formant un ensemble humain, culturel et économique cohérent et reconnu sans pour autant constituer une entité politique en tant que telle. Il fait partie du Parc naturel régional Livradois-Forez.

    Situation.

    Le Livradois décrit en gros un losange allongé nord-sud, avec, au nord-ouest la vallée de l'Allier, au nord-est, la vallée de la Dore, au sud-est, la vallée de l'Arzon et au sud-ouest la vallée de la Sénouire. Les monts du Livradois sont entourés des régions naturelles suivantes :

    * A l'ouest par la Limagne d'Issoire
    * A l'est par les monts du Forez
    * Au sud par le massif du Devès
    * Au nord par la Montagne bourbonnaise

    Topographie.

    Le Livradois comprend à l'ouest un massif montagneux et à l'est une plaine. Le massif montagneux est un horst granitique ou métamorphique qui comprend un plateau intérieur et trois versants, les deux premiers clairement coupés sur la limagne d'Ambert et sur la limagne d'Issoire, le troisième descendant en pente douce vers le Bourbonnais. Le plateau intérieur est lui même parcouru de vallées profondes comme celle du Doulon, de la Dore ou de la Dolore dans leurs parcours initiaux. La plaine est un grab, fossé d'effondrement, orienté dans le sens nord-sud, organisé autour des deux agglomérations d'Ambert et d'Arlanc, large de 3 ou 4 kilomètres et long de plus de 20 kilomètres. Elle se termine par des gorges profondes dans lesquelles coule la Dore et qui débouche ensuite sur la plaine de Thiers. Une légende veut qu'un lac marécageux ait existé dans cette vallée depuis le Quaternaire. Elle n'est plus retenue aujourd'hui car il n'y subsiste aucune trace observable de sédiment lacustre. La tradition orale répétait que les eaux du lac s'étaient retirées vers le nord, libérant des terres, rappelée jusqu'à nous selon l'expression latine liberatus ab acquis, « afin d'être livrées à ceux qui les attendaient », l'expression latine Libratensis étant elle, effectivement employée jadis pour désigner le pays de Livradois.

    Principaux sommets.

    * Bois Noirs (1 218 mètres)
    * Bois de Chantelauze (1 205 mètres)
    * Bois de Combeneyre (1 157 mètres)
    * Suc de Genestoux (1 128 mètres)
    * Bois de Guérine (1 112 mètres)
    * Suc du mouton (1 027 mètres)
    * Suc de Saint-Diu (1 002 mètres)
    * Pic de la Garde (772 mètres)

    Les sommets du Livradois (Bois Noirs et Chantelauze) possèdent la caractéristique d'être boisés, pratiquement plats et très difficiles à découvrir, si l'on ne bénéficie pas, pour les atteindre, de coordonnées GPS.

     

    Rivières

    * La Dore
         * La Dolore
    * Le Doulon

    Démographie et Economie

    À l'époque royale, le Livradois était la région la plus densément peuplée de France à égalité avec les Flandres. En moyenne montagne, il y avait parfois plus de foyers habités vers 1350, juste avant la grande peste, qu'en 1850, à l'époque reine pour les zones rurales. À ce sujet, il est particulièrement intéressant de relire les études menées par Lucien Gachon, écrivain et géographe du siècle dernier, originaire du Livradois, plus exactement de la commune de la Chapelle-Agnon. Le groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez (G.R.A.H.L.F.) a repris et complété récemment ces études. Aujourd'hui la densité est redescendue jusqu'à 3 ou 5 habitant au km2, par exemple sur la commune de Varennes-Saint-Honorat, notamment lorsque le relief s'accentue. Ambert et le bassin de la Dore souffrent enfin d'un réel phénomène d'enclavement, non seulement lié à la géographie physique (étant coincé entre les monts du Livradois et ceux du Forez) mais aussi culturelle, du fait notamment du changement de région au-delà du Forez. Cet enclavement se comprend d'autant moins que le centre de Lyon n'est qu'à quelques dizaines de kilomètres, à vol d'oiseau, du Livradois. L'impact économique de Rhône-Alpes ne s'y ressent pratiquement pas, ce qui n'était pas le cas à l'époque du papier, d'après les écrits du XVIIIe siècle.


    Ambert et les monts du Livradois


    Forêt des Bois-Noirs au niveau du hameau de Notre-Dame de Mons


    Forêt des Bois Noirs vue depuis le rocher de la Vierge dominant le village de Le Monestier


    Puy de Montoncel vu depuis le hameau de La Muratte


    Pic de la Garde, Vierge et table d'orientation

    Sources & photos : Wikipédia


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  • Pierre-sur-Haute (1 634 m) est le point culminant des monts du Forez, dans le Massif central, à la limite des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme. C'est aussi le point culminant du département de la Loire.

    Du sommet, et par beau temps, on peut apercevoir les Alpes, le Plomb du Cantal, les monts Dore et le puy de Dôme. Sur son flanc se trouve la station de ski de Chalmazel, et sur son sommet sont installés une station hertzienne militaire, un radar de l'aviation civile et des moyens de communications civils.

    Ce site est composé de lande et de pelouse d'altitude, qui s'étendent sur environ 8 000 ha, au-delà de 1 400 m d'altitude appelé Hautes Chaumes, où se trouvent de petites maisons isolées par exemple les burons de la Richarde ou la jasserie de la Croix du Fossat au Sud de Pierre-sur-Haute ou encore les jasseries de Colleigne au Sud-Est.

    Sources & Photos : Wikipédia


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