• La seigneurie du Chapon ou Chaponnie (Saint Remy sur Durolle), était un démembrement de la seigneurie du Chariol. En 1669 Armand de Cosnac fit don à Etienne Collanges, procureur d’office en la châtellenie de Thiers, de tous les cens, rentes et droits qui lui appartenaient sur le village de Chapon. Ses descendants vendirent le fief à la famille Bonnefoy de Thiers qui l’avait au moment de la révolution. Le « château » de Chapon possédait une chapelle, devenu au XIX° siècle propriété de la famille Fafournoux, ses bâtiments furent reconstruits. Ils appartiennent actuellement à la commune de Saint Rémy sur Durolle. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).


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  • Au Moyen Age le fief de Celles dépendait de la châtellenie de Montguerlhe, propriété des seigneurs de Thiers. Dès le XIII° siècle, il y avait près du bourg actuel, au lieu-dit le Puy, un château possédé par une famille dite de Celles. Ce château eut à souffrir de la guerre de Cent ans, en effet le 9 février 1451 Charles VII après avoir constaté que « au temps passé ledit lieu estoit fortifié de fossés, murailles, fortification…, lesquels furent abattus et démolis par les Anglois, anciens ennemis de nostre royaume »permettait à Antoine de Celles « de clore et fortifier ladite place de murs, fossés, tours et autre choses nécessaires ». En 1575, la terre de Celles entra par mariage dans la maison de Besse de La Richardie qui la posséda jusqu’à la Révolution.
    Pendant les guerres de Religion, les Liqueurs du duc de Nemours occupèrent Celles en 1591.
    Il semble que la seigneurie de Celles a été partagée car, au début du XVI° siècle, Guillaume de Montdières se qualifiait seigneur de Celles et de Viscontat. De même les seigneurs de Thiers, héritiers de la famille de Thiers et seigneur de Montguerlhe, se qualifiaient aussi seigneurs de Celles. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).


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  • Vers 911-912 Guillaume le Pieux,, comte d’Auvergne, possédait une villa à Bort. Au siècle suivant les seigneurs de Thiers firent de grandes libéralités avec leur forêt de Bort en faveur du chapitre de Saint Genès de Thiers, des moines de Cluny, de l’abbaye de Moissat et du chapitre de Lezoux. Vers 1075, Guillaume II de Thiers donna l’église de Bort au prieuré de Moissat. Un siècle plus tard une bulle du pape la fait figurer dans les dépendances de Mozat. Toutefois jusqu’à la Révolution le curé de l’église Saint Barthélémy de Bort fut la nomination du prieur de Moissat. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).


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  • Le manoir de Bélime (Courpière) est une construction massive, flanquée d’une tour, dite tour du More. Par héritage ou vente Bélime passa entre les mains de plusieurs familles. En 1289, Chatard de Chaulet en tant que seigneur fit une transaction avec les habitants du lieu pour fixer les charrois et manœuvres qui lui étaient dus. Au XV° siècle la terre appartenait aux Veyny, en 1492 Guillaume de Veyny fit une nouvelle transaction avec les habitants. Après les Veyny, Bélime fut aux Le Going, puis aux de La Barge au XVII° siècle et suivit le sort de leur seigneurie. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).

    Cartes postales anciennes


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  • En 1349 on voit la veuve de Guy de La Graulière, tutrice de ses enfants, rendre hommage à l’abbé et aux religieux du Moutier de Thiers pour des cens qu’elle a droit de prendre sur la terre de Barante (Dorat). Au siècle suivant cette seigneurie appartient aux Dessaignes, notaires de Thiers, qui en prennent le nom. Le 7 septembre 1627, Barante est acquis par Antoine Brugière, marchand bourgeois de Thiers, qui lui aussi prend le nom de Barante. Ses descendants qui reçurent le titre de baron sous le Premier Empire conserveront la propriété jusqu’à nos jours.

    Le château actuel fut reconstruit en 1843, après un incendie, par Prosper de Barante, polytechnicien, député du Puy de Dôme, directeur général des contribution indirectes, baron et pair du royaume en 1819, historien, membre de l’Académie française, ambassadeur de France à la cour de Sardaigne puis auprès du tsar de Russie Nicolas 1er qui réunit des littérateurs et des hommes du monde de cette époque. L’édifice à deux niveaux, surmontés d’un comble brisé à mansardes, trouve son intérêt dans le somptueux agencement de la bibliothèque dans la grande galerie centrale. Trois côtés de boiseries aux lignes sobres répartie sur deux étages garnissent ses murs. Quatre bibliothèques à double face et à hauteur d’appui sont disposées en épi, celles des extrémités supportent des vitrines, surmontées elles-mêmes de vases et de trophées à l’antique ; de chaque côté de la galerie partent deux ailes dont les murs offrent la même disposition de boiseries, mais où deux bureaux, placés chacun face à une cheminée, remplacent les bibliothèques centrales. D’après le catalogue dressé par le baron Claude, cette bibliothèque était avec ses 60 000 volumes l’une des bibliothèques privées les plus riches de France. Sa composition attestait de l’esprit de suite et des belles relation de ses propriétaires. S’y trouvaient des ouvrages rarissimes, tels les Provinciales expédiées en fascicule au fur et à mesure de leur parution par Pascal à ses cousins Brugière, mais aussi des manuscrits, des incunables et une volumineuse correspondance échangée avec les personnages les plus illustres.


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