• Partition horizontale en deux parties égales. Champ alterné correspondant à la partition de même nom.
    « Coupé de gueules et d'argent, qui est de Soleure ». Coupé d’argent et de gueules est de Magdebourg.

    Sources & photos : Wikipédia


  • Les croisades du Moyen Âge sont des pèlerinages armés prêchés par le pape.

    La vision traditionnelle identifie l'époque des croisades à la période 1095-1291, du concile de Clermont à la prise de Saint-Jean-d'Acre, et se limite aux expéditions qui ont eu la Terre Sainte pour objectif et l'Orient pour théâtre d'opérations. Dans la définition large, toutes les guerres contre les Infidèles et les hérétiques, sanctionnées par le pape qui y attache des récompenses spirituelles et des indulgences, sont des croisades. La Reconquista, croisade de la péninsule ibérique, en fait ainsi partie. Les dates sont alors beaucoup plus larges et mènent jusqu'à la bataille de Lépante (1571) dans la seconde moitié du XVIe siècle. C'est la définition dite traditionnelle qui est retenue pour cet article.

    La première croisade débute en 1095, elle se marque par une forte participation populaire, c’est-à-dire constituée de milliers de pèlerins piétons. Elle est aussi l'occasion pour le pape de réoccuper une partie des terres perdues lors de l'expansion Arabe du IXème siècle, et de rendre Jérusalem accessible au pèlerinage. Elle aboutit à la fondation d'États latins (ou francs) en Orient. La défense de ces États est à l'origine de l'organisation des sept autres croisades principales ; de 1095 à 1291 (date de la perte des dernières positions latines en Orient), de nombreux groupes de soldats et de pèlerins ont participé à l'aventure des croisades.

    À partir de la quatrième croisade qui aboutit à la prise de Constantinople en 1204, l'idée de croisade est parfois dévoyée, et des expéditions sont organisées par le pape contre ses opposants chrétiens (Albigeois, Hohenstaufen, Aragon, Hussites ...) ou païens (baltes). Si elles permettent le maintien des États latins d'Orient, elles n'ont plus pour objectif Jérusalem et sont l'occasion pour la papauté de lever des impôts sur le clergé. De fait, seules l'Église catholique et les cités marchandes italiennes ont bénéficié des croisades.

    Le terme « croisade » est rare et n'apparaît pas avant le milieu du XIIIe siècle en latin médiévial et seulement vers 1850 dans le monde arabe. Les textes médiévaux parlent le plus souvent de voyage à Jérusalem « iter hierosolymitanum » pour désigner les croisades, ou encore de peregrinatio, « pèlerinage ». Plus tard sont aussi employés les termes de auxilium terre sancte, « aide à la terre sainte », expeditio, transitio, « passage général » (armées nationales) et « passage particulier » (expéditions ponctuelles, particulières).

    Le terme de croisade n'apparaît que tardivement en français : Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi) fait remonter l'expression « soi cruisier » (se croiser) à la Vie de St Thomas le martyr de Guernes de Pont-Sainte-Maxence datée de 1174, et le terme de « croisade » aux Chroniques de Chastellain datées d'avant 1475, notant qu'il s'agit d'un substitut de termes proches tels que « croisement », « croiserie » ou « croisière » qui sont plus anciens, sans qu'on puisse les signaler avant la fin du XIIe siècle ; le Dictionnaire historique de la langue française note une première apparition du mot vers 1460 et note également qu'il dérive de « croisement », que l'on rencontre avant la fin du XIIe siècle.

    Pourtant, l'ancien français « croiserie » apparaît dans la chronique de Robert de Clari durant la quatrième croisade (1204), tandis que l'on trouve l'espagnol cruzada dans une charte en Navarre de 1212. En réalité, tous ces termes sont des substantifs de l'adjectif crucesignatus, croisé (littéralement, marqué par la croix) qui, lui, apparaît dans la chronique d'Albert d'Aix (sans doute écrite, pour sa première partie, dès 1106) ou du verbe crucesignare, prendre la croix, qui est fréquent au XIIe siècle.

    Il est donc clair que ce que nous appelons « première croisade » n'était pas appelée ainsi par ses contemporains. Du point de vue musulman, les croisades ne sont d'ailleurs pas perçues comme une nouveauté, mais comme la continuation de la lutte contre l'Empire romain d'Orient, qui durait depuis plusieurs siècles. Pourtant, il est aussi évident que les contemporains ont eu très tôt conscience que la croisade n'était pas un simple pèlerinage armé ni une opération militaire comme les autres mais bien une réalité différente, alliant les caractéristiques du pèlerinage à Jérusalem aux impératifs d'une guerre pour la défense de la foi.

    Sources : Wikipédia


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    Le donjon est la tour la plus haute d'un château fort, destinée à servir à la fois de point d'observation, de poste de tir et de dernier refuge si le reste de la fortification vient à être prise par un ennemi. Cette tour, ou ce bâtiment fortifié, sert aussi en général de résidence au seigneur du château.

    Origines et sens du termes.

    Le mot donjon (ou dongun, doignon, dangon) dérive du latin médiéval dominio, désignant la partie du château réservée au maître (en latin, dominus) du château. En dehors de son rôle spécifiquement militaire lors d'un siège, on y installe en général les appartements du seigneur et de sa famille, des réserves stratégiques de nourriture et d'armes ; le donjon sert également pour des prisonniers qu'on cherche à isoler particulièrement. En langue anglaise, le mot dungeon, qui avait au Moyen Age le même sens de « tour principale », a vu sa signification dériver et désigner uniquement les cachots et les caves d'un château.

    Au Moyen Age, le terme peut s'appliquer à toute la haute-cour d'un château à plusieurs enceintes ; l'usage moderne en français, avec le sens exclusif de « tour la plus haute » est donc une dérive.

    Le terme peut être appliqué à des édifices hors d'Europe, organisés selon les mêmes principes, comme par exemple certaines forteresses du Japon.

    Sources : Wikipédia


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    La Dore est une rivière française longue d'environ 134 km et est l'un des trois principaux affluent de l'Allier (avec la Sioule et l'Alagnon), dont le bassin est situé, pour sa majeure partie, dans le département du Puy-de-Dôme. Elle y prend sa source et se jette sur la rive droite de l'Allier quelques centaines de mètres avant la frontière du département du même nom.

    Apparenté à celui du Douro, son nom provient de la racine hydronymique Dur-, Dora 'eau', 'rivière'.

    Sa vallée sépare les monts du Forez, à l'est, et les monts du Livradois, à l'ouest.

    Sa source officielle se trouve sur le territoire de Saint-Bonnet-le-Bourg, au lieu-dit « Bois de Berny », à une altitude de 1 065 m. Elle est d'abord appelée ruisseau de Berny puis ruisseau d'Aubianges avant de prendre son nom définitif à son arrivée sur le territoire de Doranges.

    Elle traverse Ambert à l'écart de son bourg et Courpière juste en dehors de son centre historique, et passe de plus à proximité immédiate de Sauviat, Néronde, Peschadoires, Thiers, Noalhat, Dorat et Puy-Guillaume.

    Son confluent avec l'Allier se trouve à la hauteur de Ris en amont de Saint-Yorre (près de Vichy) et en aval de Puy-Guillaume.

    Deux centrales hydro-électriques ont été construites pour bénéficier de son débit : centrale dite de Sauviat (à cheval sur la commune de Saint-Flour) et centrale d'Olliergues.

    La Dore constitue la véritable épine dorsale du parc naturel régional Livradois-Forez. Son débit a fortement diminué depuis le XIXe siècle, par suite du reboisement intensif pratiqué dans les monts du Livradois et du Forez, consacrés pendant de longs siècles à des activités de pâturage. La diminution de ce débit a ainsi entraîné la disparition de centaines de moulins situés sur la Dore et ses affluents, accélérant ainsi la disparition, dans l'arrondissement d'Ambert, de l'industrie papetière, jadis réputée dans la France entière.

    Ses principaux affluents sont:

     

    • la Dolore (rive gauche)

    • la Faye (rive droite)

    • le Couzon (rive droite)

    • la Durolle

     

    Sources & Photo : Wikipédia


  • Duc

    L'origine de ce titre remonte à l'Empire romain. On voit sous l'empereur Probus, en 276, le titre de dux porté non-seulement par les généraux d'armée, mais aussi par les proconsuls et les préteurs. C'est surtout à partir de Dioclétien et de Constantin que ce titre devint officiel.
    Avant de devenir un titre de noblesse, la qualité de dux est un titre militaire de l'armée romaine du Bas-Empire. Il s'agit du commandement de région frontalières, on trouve ainsi au IV siècle en Gaule.

    Les duces étaient alors chefs de l'administration et de la justice aussi bien que du commandement militaire dans les provinces qui leur étaient confiées. Ils étaient, ainsi que les comes (comtes), subordonnés au magister militum (chef de la milice). On comptait 13 duces dans l'Empire romain d'Occident, et 12 dans celui Orient. L'invasion des Barbares permit à la plupart des duces de se rendre indépendants dans leurs gouvernements : des chefs barbares reçurent ce titre des autorités romaines, et se le transmirent après la dissolution de l'Empire en Occident. Tels furent les duchés des Bavarois et des Alamans.

    A l'époque franque, sont constitués des grands commandements qualifiés de duché :

    Le duc est assimilable à une sorte de gouverneur général. Il exerce, au nom du souverain, des pouvoirs de nature militaire et judiciaire sur un ensemble de comtés. Ainsi, le « duché du Mans » (Ducatus Cenomannicus ou Cenomannensis) couvre 12 comtés situés entre la Seine et la Loire.

    Sources : Wikipédia