• La Terre sainte est le nom donné par les chrétiens à la région où est né et a vécu Jésus Christ.

    Si l'on prend le critère des sites mentionnés dans les Évangiles comme ayant été visités par Jésus-Christ, la Terre sainte correspond géographiquement à Israël, y compris le territoire syrien annexé du Golan (environs de la région de Baniyas, Panéas ou Césarée de Philippe) et des territoires sous autorité palestinienne (Cisjordanie et bande de Gaza) jusqu'à la côte méridionale du Liban (avec Tyr et Sidon) et une partie de la Jordanie (Béthanie-au-delà-du-Jourdain).

    Jésus est considéré à l'origine comme le Messie du judaïsme, et la Terre sainte s'identifie largement à Eretz-Israel, la Terre promise des Hébreux, malgré le fait que, pendant toute l'Antiquité, des populations non juives aient été présentes sur une partie de ce territoire.

    Les principaux lieux saints chrétiens sont, à Jérusalem, le Saint-Sépulcre avec le Golgotha, le mont des Oliviers, Gethsémani, le Cénacle de Jérusalem au mont Sion, la basilique Sainte-Anne de Jérusalem et la piscine probatique, à Bethléem, la basilique de la Nativité et à Nazareth, la basilique de l’Annonciation.

    En outre, de nombreux sites de Galilée comme le lac de Tibériade ou le mont Thabor sont marqués du souvenir de la présence du Christ.

    Une définition plus précise des lieux saints chrétiens de la Terre sainte est fournie par la tradition liturgique, interrompue à la suite des croisades.

    Durant la vie de Jésus (env. 4 av. J.-C. – 33 ap. J.-C.), la Terre sainte était sous domination romaine, avec des rois (sans réel pouvoir) juifs plus ou moins dépendants de Rome. Le territoire comme le pouvoir était l'objet de partages complexes et mouvants. L'histoire a retenu les figures d'Hérode le Grand et de Ponce-Pilate mais ils furent nombreux à se disputer le pouvoir au profit de Rome.

    La vie de celui que l'on appela Jésus a été relatée dans les Évangiles qui sont au nombre de quatre : les apôtres saint Jean et Matthieu, saint Luc, le médecin d'Antioche, et saint Marc, secrétaire de l'apôtre Pierre.

    La victoire du christianisme, sous Constantin et ses successeurs, fait de la Terre sainte un point d'attraction pour les pèlerins et les moines, comme saint Jérôme. Les premières basiliques chrétiennes remontent au IVe siècle.

    La Terre sainte joue aussi un rôle dans la naissance de l'islam, puisque la tradition islamique y place le voyage céleste de Mahomet à partir de la future esplanade d'Al-Aqsa à Jerusalem. Ce qui en fait un lieu central pour les trois religions abrahamiques, et le théâtre d'une longue querelle de légitimité.

    L'histoire de la Terre sainte est étroitement liée à celle des grands empires de la région. À la paix byzantine succède, après une brève invasion sassanide, la paix du califat arabe, omeyyade et abbasside. La domination musulmane fait perdre au christianisme sa position privilégiée, mais elle est assez bien ressentie par les courants minoritaires du christianisme, Syriaques, Nestoriens, Arméniens, admis à partager les lieux saints avec le clergé grec orthodoxe.

    Le déclin abbasside ouvre une longue période d'instabilité et d'insécurité, au moment où l'Europe occidentale, en pleine expansion économique, militaire et spirituelle, est massivement attirée par les pèlerinages et les reliques de la Terre sainte. L'appel au secours de l'Empire byzantin, relayé par le pape, donne le signal des croisades. Deux siècles de guerre au nom de Dieu, pour finir par un retour au statu quo antérieur : l'islam dominant, le christianisme toléré dans ses différents courants, vivant sa foi dans ses lieux saints traditionnels.

    La Terre sainte est toujours restée une destination de pèlerinage des chrétiens et aussi le lieu d'habitation permanent de communautés chrétiennes (principalement palestiniens ; de confession principalement catholique ou orthodoxe, de rite latin, arménien ou grec, notamment).

    Sources : Wikipédia


  •  En architecture, le tympan est la surface verticale d'un fronton remplissant le triangle délimité par les corniches, ou la partie verticale d'un portail, comprise entre le linteau et un arc plein-cintre ou une voûte d'ogive. Il est alors surmonté par des archivoltes.

    Il est souvent utilisé pour présenter un bas-relief en façade des églises d’architecture romane ou gothique.

    Étymologiquement, le terme désigne un tambour, soit une membrane tendue au travers d'une ouverture, à la manière du tympan séparant oreille externe et oreille moyenne. Ici la membrane est en pierre, tendue en travers de l'arche.

    Beaucoup d'autres langues utilisent le terme de lunette, ce qui est impropre en français même si l'on considère la forme (demi-lune) car aucune ouverture (oculus) n'y est percée.

    Sources : Wikipédia