• Écu alterné, divisé par les quatre traits de partition simple en huit parties triangulaires ayant un sommet commun au centre du blason. « Gironné d'argent et de gueules, au chef aussi de gueules ».
    Les angles au centre sont toujours égaux dans le gironné (du moins théoriquement, en supposant l'écu carré). Quand le nombre de division (ou de pièces) est différent de huit, on le blasonne : « gironné d'argent et de gueules de douze pièces » (Famille Didonne).
    Le gironné de six pièces se nomme « mal gironné ». De même que le gironné de 12 pièces, il peut être indifféremment à symétrie verticale ou horizontale.

    Une exception pour le gironné de 16 pièces, quand il s'applique à une croix ou un sautoir: ce n'est pas l'égalité des angles au centre qui est respecté, mais la correspondance avec les extrémités des branches.

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  • Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d'étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes. Il était attaché à la hampe ou au fer d'une lance et pouvait y être enroulé. On disait, fermer le gonfanon, pour l'attacher à la hampe. L'orthographe gonfalon — et gonfalonier ou gonfalonnier pour le porteur — est également très fréquente, bien que l'étymologie fasse préférer gonfanon.
    Il ne fallait pas que le gonfanon soit très grand, puisque l'on combattait avec la lance auquel il était fixé et que l’étoffe pouvait gêner les mouvements du porteur ou se prendre dans les jambes du cheval.
    Le terme a d'abord été utilisé pour désigner un étendard réunissant autour de ses plis les hommes d'un baron ou les vassaux d'un seigneur. Il pouvait également être utilisé lors du rassemblement de l'ost. Les auteurs des XIIe et XIIIe siècles paraissent employer indifféremment les mots gonfanon et bannière, pour désigner un étendard réunissant autour de ses plis les hommes d'un baron.
    L'objet pouvait avoir une signification religieuse et l'étendard que le pape envoie à Guillaume le Conquérant, avant son expédition d'Outre-Manche, est qualifié de gonfanon dans le Roman de Rou de Wace.
    Les gonfalons (en italien, gonfalone ou confalone) étaient également utilisés très largement dans les communes italiennes du Trecento – à l'instar de Sienne, Milan, Padoue – et par la suite ils furent appliqués aux quartiers (vicinanze à Florence ou piviere), compagnies armées ou d'armes et corporations (Arti) de ses communes. Plus tard et jusqu'au XVIe, il vint à désigner, comme à Florence, des subdivisions intermédiaires entre la paroisse et le quartier, aux fonctions fiscales, électorales et administratives. Les gonfaloni étaient leur représentants et étaient responsables de la surveillance des rues et de leur éclairage mais aussi de rendre la justice.
    Le gonfalon a été utilisé lors de la cérémonie d’intronisation des papes pour afficher l’emblème de la papauté, du Moyen-Age jusqu’à l’abandon de celui-ci par Paul VI au 20e siècle, dans l’esprit du concile œcuménique Vatican II.
    Le gonfanon est aussi un meuble héraldique, qui peut être frangé, et qui est généralement représenté par trois fanons arrondis.

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  • En France, on appelle guerres de religion une série de huit conflits, qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du XVIe siècle et où se sont opposés catholiques et protestants, appelés aussi huguenots.

     

    À partir du XVIe siècle, au catholicisme s’oppose le protestantisme, opposition qui débouche sur une terrible guerre civile. Les premières persécutions contre ceux qui adhèrent aux idées nouvelles commencent dans les années 1520. Mais il faut attendre les années 1540 et 1550, pour voir le développement des clivages. À la fin du règne d'Henri II, le conflit se politise. Les guerres de religion commencent en 1562 et se poursuivent entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, avec la mise en place de l'Édit de Nantes. Les guerres de religion trouvent un prolongement aux XVIIe (siège de La Rochelle, révocation de l'Édit de Nantes) et XVIIIe siècles (guerre des Camisards), jusqu'à l’arrêt des persécutions sous Louis XVI (Édit de Versailles en 1787).

     

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  • Le seigneur (ou plus exactement le juge seigneurial) peut juger toutes les affaires et prononcer toutes les peines, dont la peine capitale, celle-ci ne pouvant toutefois être exécutée qu'après confirmation par des juges royaux (appel obligatoire, porté devant les parlements). La haute justice jouit de la plénitude de juridiction au civil comme au pénal.

     

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