• Baron est un titre de noblesse.

    L'étymologie de ce mot est douteuse : baron serait dérivé du vieil allemand bar qui signifie libre par extension homme libre ou selon d'autres auteurs, du latin vir qui signifie homme. Il a été avancé récemment que le mot baro signifiant celui qui frappe et qui tue viendrait de l'allemand Bär (ours).

    Dans la hiérarchie moderne des titres de noblesse, baron est un titre inférieur à celui de vicomte, mais supérieur à celui de chevalier. La femme d'un baron porte le titre de baronne.

    Au Moyen Âge, le terme barons désigne tous les membres de la haute aristocratie, qui tiennent directement leur fief du roi. Les Montmorency se qualifiaient de premiers barons de France, de premiers barons chrétiens. Les barons de cette époque sont parmi les plus vieilles familles de France. De ce fait, les fiefs de chevalier se trouvant dans les comtés ont pris le nom de baronnie. Les seigneurs des baronnies n'ont que tardivement porté le titre de baron.

    À partir du XVIe siècle, le titre de baron est intégré à la hiérarchie nobiliaire, en étant le septième degré sur dix, il s'applique alors individuellement au détriment de « sire de... » ou de « seigneur de... ».

    En France, le titre de baron était jusqu'à la Révolution attaché à un type de fief qui a été érigé en baronnie. En Bretagne, les ducs érigèrent neuf baronnies à l'imitation des neufs évêchés du duché.

    À partir de Napoléon, le titre fut accordé de façon héréditaire sans plus de considérations féodales, de même que les autres titres, sauf celui de marquis.

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  • L'écuyer, du latin scutiger ou "scutarius" (on trouve aussi comme synonyme scutifer ou armiger) est, à l'origine, un gentilhomme qui accompagnait un chevalier et portait son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier. Le terme est ensuite devenu, à l'époque moderne, un rang détenu par tous les nobles non titrés (abréviation : Ec.). C'est toujours un titre de noblesse en Belgique.

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  • Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d'étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes. Il était attaché à la hampe ou au fer d'une lance et pouvait y être enroulé. On disait, fermer le gonfanon, pour l'attacher à la hampe. L'orthographe gonfalon — et gonfalonier ou gonfalonnier pour le porteur — est également très fréquente, bien que l'étymologie fasse préférer gonfanon.
    Il ne fallait pas que le gonfanon soit très grand, puisque l'on combattait avec la lance auquel il était fixé et que l’étoffe pouvait gêner les mouvements du porteur ou se prendre dans les jambes du cheval.
    Le terme a d'abord été utilisé pour désigner un étendard réunissant autour de ses plis les hommes d'un baron ou les vassaux d'un seigneur. Il pouvait également être utilisé lors du rassemblement de l'ost. Les auteurs des XIIe et XIIIe siècles paraissent employer indifféremment les mots gonfanon et bannière, pour désigner un étendard réunissant autour de ses plis les hommes d'un baron.
    L'objet pouvait avoir une signification religieuse et l'étendard que le pape envoie à Guillaume le Conquérant, avant son expédition d'Outre-Manche, est qualifié de gonfanon dans le Roman de Rou de Wace.
    Les gonfalons (en italien, gonfalone ou confalone) étaient également utilisés très largement dans les communes italiennes du Trecento – à l'instar de Sienne, Milan, Padoue – et par la suite ils furent appliqués aux quartiers (vicinanze à Florence ou piviere), compagnies armées ou d'armes et corporations (Arti) de ses communes. Plus tard et jusqu'au XVIe, il vint à désigner, comme à Florence, des subdivisions intermédiaires entre la paroisse et le quartier, aux fonctions fiscales, électorales et administratives. Les gonfaloni étaient leur représentants et étaient responsables de la surveillance des rues et de leur éclairage mais aussi de rendre la justice.
    Le gonfalon a été utilisé lors de la cérémonie d’intronisation des papes pour afficher l’emblème de la papauté, du Moyen-Age jusqu’à l’abandon de celui-ci par Paul VI au 20e siècle, dans l’esprit du concile œcuménique Vatican II.
    Le gonfanon est aussi un meuble héraldique, qui peut être frangé, et qui est généralement représenté par trois fanons arrondis.

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  • Le sinople est une couleur héraldique classée dans les émaux.
    Vert en représentation polychrome, il est symbolisé par des hachures à 45° partant du haut à gauche (\\\) en représentation monochrome gravure, architecture, sceaux etc)
    L'origine du mot est mystérieuse, car sinople a d'abord désigné la couleur rouge. Le mot vient en effet de la ville de Sinope, port de Paphlagonie, dont la terre était de couleur rouge (voir sinopia). Ce n'est qu'au milieu du XIVe siècle que le mot change brusquement de sens, sans que l'on sache pourquoi, pour désigner le vert.
    Une hypothèse vraisemblable (en tous cas souvent citée) est que le vert, tout simplement nommé « vert » à son apparition, provoquait à l'oral une confusion avec « vair » (mais pas en Angleterre où sans doute la prononciation anglaise a préservé « vert »). Détrôné par « gueules », sinople, tombé en désuétude, présent mais incompris dans les vieux armoriaux, aurait été interprété comme ce « vert » gênant, et opportunément récupéré.
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  • Se dit d'un meuble qui passe par-dessus un autre en le masquant partiellement et en débordant (par opposition à un meuble «chargée», contenant entièrement le meuble chargeant). «Brochant sur le tout», figure brochante sur l'ensemble.
    Sources : Wikipédia